Nature de la demande

Extension d'indication

Pas d’avantage clinique démontré, par rapport aux autres anticoagulants dans le traitement et la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients ayant un cancer en évolution et/ou en cours de chimiothérapie

 

  • INNOHEP a l’AMM dans le traitement prolongé de la maladie thromboembolique veineuse symptomatique et la prévention des récidives, chez les patients atteints d’un cancer en évolution et/ou en cours de chimiothérapie.
  • Il n’a pas été évalué spécifiquement dans cette situation clinique. Le niveau de preuve des études avec la tinzaparine est faible.
  • L’efficacité d’un traitement prolongé par tinzaparine n’a pas été établie après 3 à 6 mois de traitement, mais seulement après 12 mois de traitement. Cette efficacité a été montrée en comparaison à un traitement par héparine non fractionnée (HNF) ou héparine de bas poids moléculaire (HBPM) avec un relais précoce par un antivitamine K (AVK). Aucune différence entre ces traitements sur les hémorragies majeures et la mortalité n’a été mise en évidence.
  • Aucune comparaison versus FRAGMINE n’est disponible. La démonstration de l’intérêt thérapeutique de INNOHEP vis-à-vis des AVK n’est pas solidement établie.

Service Médical Rendu (SMR)

Important

Le service médical rendu par INNOHEP est important dans l’extension d’indication de l’AMM.


Amélioration du service médical rendu (ASMR)

V (absence)

INNOHEP n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) dans la stratégie thérapeutique du traitement prolongé de la maladie thromboembolique veineuse symptomatique et la prévention de ses récidives chez les patients atteints d’un cancer en évolution et/ou en cours de chimiothérapie. INNOHEP (tinzaparine) n’a pas été comparé à FRAGMINE (daltéparine) et la démonstration de son intérêt thérapeutique vis-à-vis des anticoagulants oraux antivitamine K, n’est pas solidement établie.