ATRIPLA (efavirenz / emtricitabine / fumarate de ténofovir disoproxil), association d’antiviraux

VIROLOGIE - Mise au point
Avis sur les Médicaments - Mis en ligne le 10 sept. 2015

Nature de la demande

Renouvellement d'inscription

Traitement de deuxième intention dans la prise en charge du VIH

 

  • ATRIPLA a l’AMM dans le traitement de l’infection par le VIH-1 chez l’adulte contrôlé virologiquement par une association d’antirétroviraux en cours depuis plus de trois mois. Les patients ne doivent pas avoir présenté d’échec virologique avec un traitement antirétroviral antérieur et il doit être établi que ces patients n’ont pas archivé, avant l’initiation de leur premier traitement antirétroviral, de souches virales mutantes conférant une résistance significative à l’un des trois composants d’ATRIPLA.
  • ATRIPLA ne devrait plus faire l’objet d’instauration de traitement en raison de :

    - la toxicité neurologique (lié à l’éfavirenz) et de la toxicité rénale et sur le métabolisme phospho-calcique (lié au fumarate de ténofovir disoproxil) de cette association fixe;

    - de l’existence d’alternatives thérapeutiques mieux tolérées et au moins aussi efficaces, telles que les   combinaisons à base d’inhibiteur de l'intégrase (dolutégravir, elvitégravir, raltégravir).

  • Il représente une option thérapeutique de deuxième intention. Il doit être utilisé sous surveillance de la fonction rénale et du métabolisme phospho-calcique. De plus, une bonne observance du traitement est recommandée en raison de la barrière génétique basse de l’éfavirenz.

Service Médical Rendu (SMR)

Important

Le service médical rendu par ATRIPLA reste important dans l’indication de l’AMM.


Therapeutic use

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