La Haute Autorité de Santé recommande un suivi régulier et personnalisé des proches de patients atteints d’Alzheimer

Communiqué de presse - Mis en ligne le 31 mars 2010
31 mars 2010

A la suite de la publication des recommandations de bonne pratique autour de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées¹, la HAS prend en compte les besoins médicaux des personnes entourant les patients atteints d’Alzheimer et publie des recommandations de bonne pratique « Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : suivi médical des aidants naturels ». Ces recommandations ont été élaborées dans le cadre de la mesure 3 du plan Alzheimer 2008-2012 pour lequel la HAS a publié de nombreux travaux.

L’objectif de ces recommandations destinées essentiellement aux médecins généralistes est de définir l’organisation et le contenu d’une consultation annuelle qui est à proposer aux aidants naturels de patients ayant une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. L’aidant naturel est le terme commun pour désigner une personne ou un groupe de personnes qui vit et agit dans l'entourage immédiat d'une personne malade, souffrante, ou en perte d'autonomie.

Une consultation annuelle recommandée
L’aidant naturel peut progressivement négliger son propre état de santé. Afin d’éviter cela, la Haute Autorité de Santé recommande à tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du malade atteint d’Alzheimer de rester attentifs à l’état de santé de l’aidant et aux effets délétères que l’accompagnement du patient peut induire.

Pour cela, une consultation annuelle (en plus de la consultation tous les 6 mois dédiée au patient atteint d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée) pourra être proposée à chaque personne aidant le patient (cf. RBP « Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées » - Mars 2008).

Contenu de la consultation annuelle
Cette consultation est l’occasion pour le médecin traitant d’être particulièrement attentif à l’état psychique de l’aidant, à son état nutritionnel et à son niveau d’autonomie physique et psychique. Afin de s’assurer de la bonne santé de l’aidant et en prenant en compte le contexte familial, social et culturel, sont à rechercher une souffrance, des troubles anxieux et/ou dépressifs ou encore des troubles du sommeil.

Le médecin généraliste doit aussi vérifier le bon niveau d’adéquation entre les besoins du patient et les moyens mis en place. Si nécessaire, il pourra orienter l’aidant vers d’autres professionnels (assistante sociale, etc.), des structures de proximité (centre communal d’action sociale, maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer, etc.) ou encore des associations de patients.

¹ « Diagnostic et prise en charge de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées » - Mars 2008 ; « Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : annonce et accompagnement du diagnostic » - Novembre 2009 ; « Maladie d'Alzheimer et maladies apparentées : prise en charge des troubles du comportement perturbateurs » - Juillet 2009

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