Selon l’OMS, la vaccination est une des interventions les plus efficaces en termes de prévention. L'adoption des moyens de prévention passe par leur compréhension et leur appropriation par tous. En cette semaine européenne de la vaccination, faites une expérience, demandez aux personnes que vous croisez s’ils savent s’ils sont à jour de leurs vaccins. Dans la majorité des cas, vos interlocuteurs vous répondront par la négative. Et ils seront encore plus en difficulté si vous leur demandez contre quelles maladies et à quel moment il est recommandé de se faire vacciner. Cette incertitude des personnes sur leur propre statut vaccinal et sur les vaccins recommandés joue un rôle majeur, aux côtés d’autres facteurs, pour expliquer l’insuffisance de la couverture vaccinale chez les adolescents et jeunes adultes ainsi que les personnes de 65 ans et plus en France. Car à l’exception notable des nourrissons , chacun le sait, nos marges de progrès collectives restent importantes.
Communiqués de presse
Infections invasives à méningocoques : des recommandations vaccinales actualisées
Les infections invasives à méningocoques sont des infections transmissibles graves, dont l’issue peut être rapidement fatale. Si la mise en place de mesures barrières durant la crise de Covid-19 a permis une baisse notable de ces infections, les dernières données montrent une reprise de la circulation des méningocoques en France. Saisie par le ministère chargé de la santé, la HAS actualise la stratégie de vaccination contre les méningocoques A, C, W, Y et B. L’objectif est de protéger l’ensemble de la population et plus particulièrement les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes.
Comment améliorer la prise en charge du reflux gastro-œsophagien chez l’enfant de moins d’un an ?
Le reflux gastro-œsophagien dit « RGO » est un phénomène fréquent chez les nourrissons de moins d’un an. Si ces régurgitations inquiètent souvent les parents, elles sont généralement bénignes et peuvent être atténuées grâce à des mesures simples. Mais comment faire la différence entre ces régurgitations simples et celles qui traduisent un RGO pathologique, et éviter de prescrire un médicament quand ce n’est pas nécessaire ? La Haute Autorité de santé (HAS) publie aujourd’hui une fiche pertinence à destination des professionnels pour optimiser la prise en charge de ces régurgitations, qu’elles soient pathologiques ou non et accompagner les parents des enfants concernés.
Deux nominations à la HAS
La Haute Autorité de santé (HAS) annonce deux nouvelles nominations. Andrea Lasserre est nommée cheffe du service évaluation en santé publique et évaluation des vaccins (SESPEV) au sein de la direction de l’évaluation et de l’accès à l’innovation (DEAI), en remplacement du Dr Patricia Minaya Flores. Hélène Lussier intègrera à compter du 18 mars la HAS en tant que cheffe du service évaluation au sein de la direction de la qualité de l’accompagnement social et médico-social (DIQASM), en remplacement de Sandra Grimaldi.
Accélérer les coopérations et les partages de tâches entre professionnels de santé
Parcours de transition des personnes transgenres : la HAS dépose un pourvoi en cassation
Le 20 février dernier, le tribunal administratif de Montreuil enjoignait la HAS à communiquer, à l’association Juristes pour l’enfance, la liste des noms des participants au groupe de travail « Parcours de transition des personnes transgenres ». Soucieuse de préserver le principe de confidentialité qu’elle applique à l’ensemble de ces travaux pour en garantir la sérénité et attachée à la protection des personnes qui participent à leur élaboration, la HAS dépose un pourvoi en cassation et demande le sursis à exécution de cette décision.
La HAS actualise la stratégie de vaccination contre le zona
Causé par la réactivation du virus varicelle-zona, le zona est une affection virale de la peau et des muqueuses qui touche particulièrement les personnes âgées. En France, le Haut conseil de la santé publique a recommandé en 2013 l’administration du vaccin Zostavax aux adultes de 65 à 74 ans révolus. La HAS a été saisie par la Direction générale de la santé afin d’actualiser cette stratégie, notamment en évaluant les données concernant un autre vaccin, Shingrix. À l’issue de son analyse, la HAS recommande la vaccination des personnes immunodéprimées de 18 ans et plus et de tous les adultes de 65 ans et plus avec le vaccin Shingrix.