Quelle place pour les agonistes dopaminergiques dans le syndrome des jambes sans repos ?
Evaluation des technologies de santé -
Mis en ligne le
15 avr. 2014
-
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une maladie de diagnostic souvent difficile, qui est en général peu sévère. Le plus souvent, son traitement est hygiéno-diététique.
- Seules les formes très sévères sont responsables de perturbations importantes du sommeil et/ou d’un retentissement marqué sur la vie quotidienne.
- Des agonistes dopaminergiques ont une AMM dans les formes modérées à très sévères du syndrome des jambes sans repos idiopathique : Sifrol® (pramipexole) comprimés 0,18 mg et Neupro® (rotigotine) dispositifs transdermiques 2 mg/24 h1.
- Cependant, le bénéfice observé dans cette indication est modeste, de pertinence clinique discutable, et son maintien à long terme n’est pas démontré (excepté, semble-t-il, pour la rotigotine dans une étude). Par ailleurs, les effets indésirables peuvent être graves : troubles du comportement ou aggravation paradoxale des symptômes, imposant l’interruption rapide du traitement.
- Ainsi, les agonistes dopaminergiques n’ont démontré d’intérêt clinique que dans les formes très sévères de SJSR. Il faut donc éviter d’exposer à ces médicaments des patients ayant une forme moins grave du SJSR.
Documents
Documents d'avis
Nous contacter
Évaluation des médicaments