EVIPLERA (rilpivirine, emtricitabine, fumarate de ténofovir disoproxil), association d’antiviraux

VIROLOGIE - Mise au point
Avis sur les Médicaments - Mis en ligne le 18 janv. 2016

Nature de la demande

Modification des conditions d'inscription

Traitement de deuxième intention dans la prise en charge du VIH

 

  • EVIPLERA a l’AMM dans le traitement des adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH‑1) dépourvu de mutations connues pour être associées à une résistance à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), au ténofovir ou à l’emtricitabine, et présentant une charge virale ≤ 100 000 copies/mL d’ARN VIH‑1.
  • EVIPLERA est une option thérapeutique de deuxième intention en raison :

-   de la toxicité rénale et sur le métabolisme phospho-calcique (liée au fumarate de ténofovir disoproxil), et de la toxicité neurologique (liée à la rilpivirine),

-    de la faible barrière génétique de résistance de la rilpivirine et de l’absence de démonstration de supériorité en termes d’efficacité par rapport à l’association éfavirenz et emtricitabine/ténofovir DF,

-     de l’existence d’alternatives thérapeutiques ayant un meilleur profil d’efficacité et/ou de tolérance, avec une barrière génétique de résistance plus élevée, telles que des combinaisons à base d’inhibiteurs de l’intégrase (INI) ou d’inhibiteurs de protéase / ritonavir (IP/r),

  • Il doit être utilisé sous surveillance de la fonction rénale et du métabolisme phospho-calcique. De plus, une bonne observance du traitement est recommandée en raison de la barrière génétique faible de la rilpivirine.

 


Service Médical Rendu (SMR)

Important

Le service médical rendu par EVIPLERA est important dans l’indication de l’AMM.


Amélioration du service médical rendu (ASMR)

V (absence)

En dépit d’une simplification du schéma d’administration et du profil de tolérance de la rilpivirine globalement plus favorable que celui de l’éfavirenz, EVIPLERA n’apporte pas d’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR V) dans la prise en charge des patients adultes infectés par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de mutations connues pour être associées à une résistance à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), au ténofovir ou à l’emtricitabine, et présentant une charge virale = 100 000 copies/mL d’ARN VIH-1.


Therapeutic use

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