Les prestataires de services et distributeurs de matériel (PSDM) sont devenus en quelques années un acteur important du maintien à domicile des personnes malades ou en perte d’autonomie. Ils fournissent des dispositifs médicaux et des prestations associées à environ 2 millions de personnes. À la suite d’un état des lieux mené par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2021 a confié à la Haute Autorité de santé (HAS) l’élaboration d’un référentiel des bonnes pratiques professionnelles et d’une procédure de certification des PSDM. La certification conditionnera la prise en charge des produits et prestations remboursables par l’Assurance maladie. L’objectif est de s’assurer de la qualité et de la sécurité de l’activité. La HAS publie aujourd’hui le référentiel sur la base duquel les prestataires seront évalués, afin de leur permettre de se préparer.
Communiqués de presse
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Vaccination maternelle contre le VRS : une nouvelle possibilité pour protéger le nouveau-né
Saisie par le ministère chargé de la Santé, la Haute Autorité de santé publie aujourd’hui une recommandation concernant l’intégration du nouveau vaccin Abrysvo dans la stratégie de prévention chez le nourrisson des infections par le VRS, responsable notamment de bronchiolites. La prévention était majoritairement assurée depuis l’année dernière par l’injection du traitement Beyfortus chez le nouveau-né. La HAS reconnait l’intérêt d’une vaccination des femmes enceintes avec Abrysvo, lors du 8 e mois de grossesse. Avec l’arrivée de ce vaccin, les parents pourraient ainsi avoir le choix - dès septembre - entre deux possibilités pour protéger leur nourrisson contre les infections causées par le VRS.
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Diabète de type 2 : les thérapies non médicamenteuses d’abord
Plus de 3,8 millions de personnes étaient traitées pour un diabète en France en 2022. Chez l’adulte, dans plus de 90 % des cas, il s’agit d’un diabète de type 2. Cette maladie évolue au fil du temps et peut entraîner des complications cardiovasculaires et rénales parfois graves. Afin de garantir une prise en charge optimale des patients, la HAS met à jour ses recommandations à l’attention des professionnels de santé. Pour la première fois, elle positionne en 1 re intention les thérapeutiques non médicamenteuses, dont l’activité physique. Les nouvelles classes médicamenteuses et leurs effets positifs sur la prévention des risques de complications sont aussi intégrées dans la stratégie de prise en charge.
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Évaluation de la qualité de l’accompagnement dans les ESSMS : la HAS publie un premier point d’étape
En mars 2022, la HAS publiait un référentiel national posant un cadre commun pour évaluer la qualité de l’ensemble des établissements et services du champ social et médico-social. Alors que 3 000 structures ont été évaluées en 2023 par des organismes externes, la HAS fait le point sur la mise en œuvre de ce dispositif et ses tout premiers résultats. La dynamique de qualité est engagée et le niveau de qualité moyen évalué est plutôt encourageant, même s’il doit être considéré avec précaution compte tenu du démarrage récent de la démarche (seules 7 % des structures ont déjà fait l’objet d’une évaluation).
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Covid-19 : structurer le parcours de soins de l’adulte présentant des symptômes prolongés (« Covid long »)
Saisie par le ministère chargé de la santé, la HAS a élaboré un guide sur le parcours de soins des adultes et adolescents de 15 ans et plus qui présentent des symptômes prolongés de Covid-19. Ce guide définit les niveaux de prise en charge des patients en fonction de leurs symptômes et précise le rôle et l’articulation entre eux des professionnels impliqués. Il vient compléter les réponses rapides déjà publiées sur le sujet. Pour garantir un accès équitable à ce parcours, la HAS appelle les autorités à en assurer le déploiement sur l’ensemble du territoire. Le parcours de soins des enfants et adolescents de moins de 15 ans sera abordé ultérieurement.
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Simplifions les vaccinations !
Selon l’OMS, la vaccination est une des interventions les plus efficaces en termes de prévention. L'adoption des moyens de prévention passe par leur compréhension et leur appropriation par tous. En cette semaine européenne de la vaccination, faites une expérience, demandez aux personnes que vous croisez s’ils savent s’ils sont à jour de leurs vaccins. Dans la majorité des cas, vos interlocuteurs vous répondront par la négative. Et ils seront encore plus en difficulté si vous leur demandez contre quelles maladies et à quel moment il est recommandé de se faire vacciner. Cette incertitude des personnes sur leur propre statut vaccinal et sur les vaccins recommandés joue un rôle majeur, aux côtés d’autres facteurs, pour expliquer l’insuffisance de la couverture vaccinale chez les adolescents et jeunes adultes ainsi que les personnes de 65 ans et plus en France. Car à l’exception notable des nourrissons , chacun le sait, nos marges de progrès collectives restent importantes.
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Infections invasives à méningocoques : des recommandations vaccinales actualisées
Les infections invasives à méningocoques sont des infections transmissibles graves, dont l’issue peut être rapidement fatale. Si la mise en place de mesures barrières durant la crise de Covid-19 a permis une baisse notable de ces infections, les dernières données montrent une reprise de la circulation des méningocoques en France. Saisie par le ministère chargé de la santé, la HAS actualise la stratégie de vaccination contre les méningocoques A, C, W, Y et B. L’objectif est de protéger l’ensemble de la population et plus particulièrement les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes.