DECAPEPTYL LP 3 mg (triptoréline), analogue de la GnRH

CANCEROLOGIE - Nouvelle indication
Avis sur les Médicaments - Mis en ligne le 20 févr. 2019

Nature de la demande

Extension d'indication

Intérêt clinique insuffisant pour justifier son remboursement, en association au tamoxifène ou à un inhibiteur de l’aromatase, dans le traitement adjuvant du cancer du sein hormonosensible à un stade précoce chez des femmes à haut risque de récidive, non ménopausées à l’issue d’une chimiothérapie.

 

  • DECAPEPTYL (triptoréline) LP 3 mg a l’AMM, en association au tamoxifène ou à un inhibiteur de l’aromatase, dans le traitement adjuvant du cancer du sein hormonosensible à un stade précoce chez des femmes à haut risque de récidive, non ménopausées à l’issue d’une chimiothérapie.

  • La triptoréline est un analogue de la GnRH naturelle (hormone de libération des gonadotrophines) qui entraîne la suppression de la synthèse des estrogènes par les ovaires. La suppression de la fonction ovarienne associée au tamoxifène entraîne un surcroit de toxicité par rapport au tamoxifène seul.

  • Une étude a démontré l’absence de bénéfice en survie sans maladie à 5 ans de la suppression de la fonction ovarienne (notamment par la triptoréline) associée au tamoxifène par rapport au tamoxifène seul.

  • DECAPEPTYL LP 3 mg n’a pas de place dans la stratégie de prise en charge actuelle du cancer du sein hormonosensible à un stade précoce chez la femme non ménopausée, stratégie qui repose sur le tamoxifène utilisé seul.


Service Médical Rendu (SMR)

Insuffisant

le service médical rendu par DECAPEPTYL LP 3 mg est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale dans l’indication « Traitement adjuvant, en association avec le tamoxifène ou un inhibiteur de l’aromatase, du cancer du sein hormonosensible à un stade précoce chez des femmes à haut risque de récidive, confirmées comme non ménopausées à l’issue d’une chimiothérapie. ».


Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Sans objet

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