Les impacts délétères du changement climatique sur la santé des populations sont indéniables. En parallèle, les activités du système de santé, tout en étant vitales, exercent une pression significative sur l'environnement. Elles contribuent au réchauffement climatique, représentant plus de 8 % des émissions de gaz à effet de serre de la France pour le secteur sanitaire et 1,3 % pour la branche autonomie. Elles engendrent aussi des nuisances spécifiques : stockage et utilisation de produits dangereux, productions de déchets à risque infectieux, rejets de liquides particuliers... La conscience grandissante de cette réalité a engendré une série d'initiatives des acteurs du système de santé, à l'échelle locale et nationale. La HAS entend également prendre toute sa part dans cette dynamique positive et essentielle pour l’avenir. Après avoir complété son projet stratégique 2019-2024 d’un volet sur les enjeux environnementaux et mené une première série d’actions, la HAS souhaite donner un cadre stratégique et opérationnel à son engagement d’intégrer, structurellement et sur le long terme, les enjeux de santé-environnement dans l’ensemble de ses missions et travaux.
Actualités


Violences conjugales : la HAS appelle les médecins à se saisir pleinement du sujet
Dans sa recommandation « Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple » publiée en 2019, la HAS recommande aux professionnels de santé de premier recours de demander à toutes leurs patientes si elles subissent ou ont subi des violences par le passé, même en l’absence de signes d’alerte. L’enjeu est de faciliter la parole des victimes en normalisant le sujet, afin d’assurer une prise en charge plus précoce. A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce samedi 25 novembre, la Haute Autorité de santé a réalisé une étude pour suivre l’appropriation de cette recommandation par les médecins généralistes. Les résultats soulignent que les patientes sont très favorables à ce questionnement systématique, qui reste trop peu mis en œuvre aujourd’hui.

Cancer du sein : la HAS actualise la population éligible à l’utilisation des signatures génomiques
La HAS a reconnu en 2019 l’intérêt potentiel des signatures génomiques comme outils complémentaires d’aide à la décision d’administrer une chimiothérapie adjuvante, chez les femmes atteintes de cancer du sein dont les critères clinico-pathologiques habituellement utilisés laissent une incertitude concernant le risque de récidive. Il s’agissait des femmes atteintes de cancer du sein de stade précoce, sensibles à l’hormonothérapie (RH+), de statut HER2 négatif (HER2-), de grade 2. A la lumière de nouvelles données scientifiques, la HAS recentre la définition de cette population d’intérêt en introduisant une distinction en fonction du statut ménopausique (ou de l’âge) des femmes concernées. Par ailleurs, les études cliniques nécessaires pour statuer sur le remboursement sont toujours en cours.
La HAS à la Journée d'ouverture de l'action coordonnée modélisation des maladies infectieuses - 15 décembre 2023


au 01/12/2023
La HAS au 23e congrès national du CNGE - du 29 novembre au 1 décembre 2023

au 28/11/2023