Apprentissage de la motricité, loisirs, activités sportives en famille, en milieu scolaire ou en association : l’activité physique, et plus largement le mouvement, font partie de la vie de l’enfant et de l’adolescent. Aujourd’hui, les jeunes pratiquent pourtant de moins en moins d’activité physique tandis que les comportements sédentaires augmentent avec en particulier l’accroissement du temps passé devant des écrans. Or les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé des personnes commencent dès l’enfance et se poursuivent tout au long de la vie. La Haute Autorité de santé (HAS) publie dans ce contexte un guide dédié à l’activité physique chez l’enfant et l’adolescent. L’objectif est d’aider les professionnels de santé (en ville, à l’hôpital, en milieu scolaire…) à promouvoir l’activité physique, à repérer les enfants inactifs ou sédentaires, à identifier ceux qui présentent des risques ou des limitations à la pratique et à accompagner l’enfant et ses parents selon les besoins.
Actualités

Activité physique : ses bienfaits sur la santé commencent dès le plus jeune âge

Apprendre, travailler et profiter de ses loisirs quand on présente un trouble du développement intellectuel
Il est primordial, dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble du développement intellectuel (TDI), de prendre en compte leurs droits, besoins et préférences. Tel était le message principal porté par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2022 dans le premier volet de ses recommandations à destination des professionnels et des proches accompagnant les personnes concernées. La HAS en publie aujourd’hui le second volet, consacré aux différents environnements de vie : la scolarité, le travail et le temps libre. Ces recommandations seront, comme les premières, transcrites en facile à lire et à comprendre (FALC).

Des données probantes pour accélérer le virage préventif
Thématique phare de son projet stratégique 2025-2030, la prévention est le sujet de la nouvelle analyse prospective du système de santé, adressée par la Haute Autorité de santé (HAS) au Gouvernement et au Parlement. Dans un contexte marqué par de fortes contraintes budgétaires, la HAS appelle à renforcer l’éclairage des décideurs par des données probantes pour leur permettre d’apprécier la pertinence des interventions de prévention et de promotion de la santé et donc les bénéfices attendus pour la population. A cet effet, elle propose notamment de construire et mettre en place une « boîte à outils » à destination de l’ensemble des acteurs concernés, et de structurer leur dialogue autour de cet enjeu.

L’IA générative en santé : oui, avec un usage responsable
Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, tels que Mistral AI, CoPilot ou ChatGPT, se démocratisent à vitesse grand V. Faciles d’accès et de prise en main, des outils se développent également dans le secteur sanitaire, social et médico-social avec de nombreuses applications. Leur utilisation induit toutefois des risques qu’il convient de maitriser. La Haute Autorité de santé (HAS) publie des premières clés d’usage de l’IA générative en santé destinées aux professionnels, qu’ils soient experts ou non du sujet. Le guide volontairement concis se structure en 4 lignes directrices accompagnées d’exemples issus du terrain. Une fiche sur l’utilisation de l’IA générative en santé par les usagers viendra compléter ces travaux.

Évaluation des ESSMS : quel bilan pour cette 2e année de déploiement du dispositif ?
Construit à partir du référentiel national élaboré par la Haute Autorité de santé (HAS), le dispositif d’évaluation de la qualité des près de 45 000 établissements et services du champ social et médico-social se déploie depuis 2023. A l’issue des deux premières années de mise en œuvre de ce dispositif, près d’un quart des structures ont été évaluées par des organismes externes, l’occasion de faire le point sur les résultats et les évolutions à venir. Dans l’ensemble, si la qualité globale reste satisfaisante, des marges de progression subsistent. La HAS annonce par ailleurs que les résultats d’évaluation par structure seront rendus publics à compter de mi-septembre sur son service d’information en ligne Qualiscope.

Vers une meilleure collaboration entre la protection de l’enfance et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
Les enfants qui bénéficient d’une mesure de protection [1] , [2] ont à la fois un risque plus important de présenter des troubles psychiques et neurodéveloppementaux et des difficultés d’accès aux soins psychiatriques. Par ailleurs, la continuité de leurs parcours de soins peut ensuite être compromise, entre autres, par manque de coordination entre les acteurs de protection de l’enfance et ceux de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé (HAS) s’est auto-saisie pour élaborer une recommandation afin de favoriser la coordination entre les acteurs des deux champs concernés. Ce travail s’inscrit dans le cadre de son propre programme « santé mentale et psychiatrie » et dans un contexte où la santé mentale est Grande cause nationale 2025.

Mieux prévenir et gérer les événements indésirables graves associés aux soins survenant chez les nouveau-nés
Face à l'augmentation de la mortalité infantile en France, et sachant que cette évolution préoccupante a des origines multifactorielles, la HAS a analysé 328 déclarations d’événements indésirables graves associés aux soins (EIGS) survenus spécifiquement chez les nouveau-nés et reçues entre le 1er mars 2017 et le 27 mai 2024. Le rapport publié aujourd’hui identifie les causes de ces EIGS et en tire des enseignements conduisant à formuler dix préconisations. Il a pour objectif d’éclairer sur les circonstances des accidents déclarés, d’orienter les actions des pouvoirs publics et des acteurs de la périnatalité, et ainsi de consolider le niveau de sécurité des prises en charge périnatales en France.

Nomination au Collège de la HAS de Véronique Anatole
Véronique Anatole est nommée à compter du 1er mai membre du Collège de la Haute Autorité de santé (HAS), par un décret paru au Journal officiel du 2 mai 2025 . Elle succède à Catherine Geindre en tant que présidente de la commission certification des établissements de santé (CCES) et aura notamment pour mission de piloter la mise en œuvre du 6e cycle de certification des établissements de santé pour la qualité des soins qui s’ouvrira en septembre. Elle sera aussi chargée de coordonner la mission confiée à la HAS sur les ratios minimum de personnel par activité.

La HAS adopte son nouveau programme « santé mentale et psychiatrie » 2025-2030
La Haute Autorité de santé (HAS) adopte son programme pluriannuel dédié à la santé mentale et à la psychiatrie pour la période 2025-2030. Avec ce 3e programme, la HAS intensifie son engagement dans ce champ afin d’améliorer le parcours de santé des personnes, dès l’émergence de troubles de la santé mentale, et de mieux prendre en charge les troubles les plus sévères. Une feuille de route y est associée, qui définit les priorités pour 2025.

Changer de regard sur la vie intime, affective et sexuelle des personnes en ESSMS pour mieux les accompagner
Composante de la dignité humaine, la vie intime, affective et sexuelle doit être respectée. Elle concerne l'intimité, les émotions, les sentiments, les relations ou encore la vie sexuelle ou l’absence de vie sexuelle. Certaines personnes souhaitent être accompagnées parce qu’elles ont besoin d’information ou de soutien. Il en va de leur épanouissement personnel et social et donc de leur santé. Chez les personnes vulnérables, comme les mineurs et majeurs en situation de précarité, de handicap ou encore les personnes âgées en perte d’autonomie, cet accompagnement se révèle particulièrement nécessaire. Plusieurs difficultés sont rencontrées au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) : le sujet est nié voire tabou, les professionnels sont souvent isolés et manquent de formation pour l’aborder, la vie en collectivité introduit des contraintes... La Haute Autorité de santé (HAS) publie un premier volet de recommandations définissant la vie intime, affective et sexuelle et posant des repères juridiques, éthiques et organisationnels à destination des professionnels, des personnes accompagnées et de leur entourage.
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Dispositif d’évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux : bilan annuel 2024
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IQSS - e-Satis PSY : Mesure de l’expérience rapportée par les patients hospitalisés à temps plein en psychiatrie adulte
La HAS en bref

La HAS a pour rôle de mesurer et d’améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients dans les établissements de santé et en médecine de ville, et la qualité des accompagnements dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
