Date de validation : mai 2020
Mise à jour : 01/02/2021
Documents : 1

Mesures et précautions essentielles lors des soins bucco-dentaires en cabinet de ville

Réponses rapides dans le cadre du COVID 19 - Mis en ligne le 18 mai 2020

L’essentiel

Réponse rapide n°1 : Il est nécessaire de délivrer aux patients une information préalable à la consultation quant aux modalités spécifiques mises en place au sein du cabinet dentaire en période de COVID-19.
Réponse rapide n°2 : Une évaluation préalable des patients, à la prise de rendez-vous et à leur arrivée au cabinet, doit être effectuée afin de détecter les patients présentant des symptômes compatibles avec le Covid-19 (cas possibles), ceux en contact avec un patient confirmé COVID-19 (contact à risque) et ceux qui sont eux-mêmes COVID-19 confirmés (cas confirmés).
Réponse rapide n°3 : Le report de certains actes est nécessaire en fonction des situations cliniques. Ainsi, pour les cas confirmés, possibles et contacts à risque, les soins bucco-dentaires non urgents doivent être reportés. Dans le cas de soins urgents, une analyse bénéfice/risque doit être réalisée pour chaque situation.
Réponse rapide n°4 : Une organisation fonctionnelle et matérielle particulière des locaux professionnels doit être adaptée à la période épidémique. Le personnel doit être formé et informé de cette organisation spécifique. Une planification particulière des rendez-vous et une procédure spécifique d’accueil des patients sont nécessaires afin, notamment, de limiter les contacts entre les patients et de limiter la contamination du cabinet dentaire.
Réponse rapide n°5 : L’équipe du cabinet dentaire doit disposer d’une tenue professionnelle et des équipements de protection individuelle adaptés à chaque situation.
Réponse rapide n°6 : Des protocoles spécifiques doivent être appliqués pour la réalisation des soins bucco-dentaires.

Contexte

Le SARS-CoV-2 se transmet à partir de personnes déjà infectées, malades ou porteuses asymptomatiques du virus, par transmission directe de particules émises lors de la respiration. La toux, l’éternuement ou simplement parler augmentent le risque de transmission. Une transmission indirecte par contact via une surface inerte contaminée est possible (OMS, 2020 ; HCSP, 5 mars 2020 ; WHO, 2020). Il est donc nécessaire de prendre des mesures préventives afin de limiter les risques de transmission de type « gouttelettes » et de type « contact ». La transmission par aérosol ne paraît pas être la voie principale, mais doit être prise en compte lors des actes médicaux générateurs d’aérosols (OMS, 2020) et dans les espaces clos, notamment dans les cabinets dentaires (HCSP, 23 juillet 2020 ; MSSS, 1er octobre 2020 ; FFO, 9 novembre 2020).

Concernant les surfaces, les quelques données de la littérature suggèrent que le virus peut rester sur des surfaces à température ambiante pendant 9 jours (Kampf, 2020 ; HCSP, 8 avril 2020).

Dans ce contexte, un guide de recommandations a été coordonné par le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes (ONCD, 5 mai 2020). Ce guide a été mis à jour le 16 juin 2020 (ONCD, 16 juin 2020) puis le 16 juillet 2020 (ONCD, 16 juillet 2020).

Ces réponses rapides, élaborées sur la base des connaissances disponibles à la date de leur publication, sont susceptibles d’évoluer en fonction de nouvelles données.

Retrouvez toutes les fiches réponses rapides dans le dossier COVID-19.