Nature de la demande

Extension d'indication

Primo-inscription.

 

L'essentiel

Avis favorable au remboursement uniquement dans le traitement du carcinome basocellulaire superficiel de l’adulte ne se prêtant pas à la chirurgie en raison d’une éventuelle morbidité liée au traitement et/ou d’un résultat esthétique peu satisfaisant.  

Avis défavorable au remboursement dans les autres situations cliniques couvertes par l’AMM, notamment dans le traitement du carcinome basocellulaire nodulaire de l’adulte.

 

Quel progrès ?

Pas de progrès par rapport à METVIXIA (aminolévulinate de méthyle) dans le carcinome basocellulaire superficiel de l’adulte ne se prêtant pas à la chirurgie en raison d'une éventuelle morbidité liée au traitement et/ou d'un résultat esthétique peu satisfaisant.

 

Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?

Considérant ;

  • la démonstration dans une étude clinique de phase III, chez des adultes atteints de carcinome basocellulaire (CBC) superficiel ou nodulaire non agressif, de la non-infériorité de l’acide 5-aminolévulinique par rapport à l’aminolévulinate de méthyle (METVIXIA), sur la disparition complète de l’ensemble des lésions traitées évaluée 12 semaines après la dernière photothérapie dynamique (PTD ; 2 séances à une semaine d’intervalle pouvant être renouvelées en cas de non réponse ou de réponse insuffisante à la semaine 12) ;
  • avec un profil de tolérance similaire comportant principalement des réactions locales de type irritation, érythème ou des douleurs,

mais :

  • des données très limitées dans les formes nodulaires, avec des résultats exploratoires en sous-groupes suggérant une moindre efficacité dans les formes exclusivement nodulaires comparativement aux formes exclusivement superficielles,
  • et de l’existence discutable en pratique d’une population atteinte d’un CBC nodulaire de bon pronostique inéligible à la chirurgie (avis d’expert),

 

Dans le périmètre proposé pour le remboursement :

AMELUZ (acide 5-aminolévulinique) est un traitement de 2e intention de l’adulte atteint de carcinome basocellulaire superficiel ne se prêtant pas à la chirurgie en raison d’une éventuelle morbidité liée au traitement et/ou d’un résultat esthétique peu satisfaisant (en cas de lésion étendue, de lésions multiples ou de localisation difficilement accessible à la chirurgie).

 

Dans le périmètre inclus dans l’AMM mais non retenu pour le remboursement :

AMELUZ (acide-5-aminolévulinique) n’a pas de place dans les autres situations cliniques couvertes par l’AMM, notamment dans la prise en charge du carcinome basocellulaire nodulaire de l’adulte.


Service Médical Rendu (SMR)

Important

Le service médical rendu par AMELUZ (acide 5-aminolévulinique) 78 mg/g, gel, est important uniquement dans le traitement du carcinome basocellulaire superficiel de l’adulte ne se prêtant pas à la chirurgie en raison d’une éventuelle morbidité liée au traitement et/ou d’un résultat esthétique peu satisfaisant.

Insuffisant

Le service médical rendu par AMELUZ (acide 5-aminolévulinique) 78 mg/g, gel, est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale au regard des alternatives disponibles dans les autres situations cliniques couvertes par l’AMM, notamment dans le traitement du carcinome basocellulaire nodulaire de l’adulte.


Amélioration du service médical rendu (ASMR)

V (absence)

Compte tenu :

  • de la démonstration dans une étude clinique de phase III, chez des adultes atteints de carcinome basocellulaire (CBC) superficiel ou nodulaire non agressif, de la non-infériorité de l’acide 5-aminolévulinique par rapport à l’aminolévulinate de méthyle (METVIXIA), sur la disparition complète de l’ensemble des lésions traitées évaluée 12 semaines après la dernière photothérapie dynamique (PTD ; 2 séances à une semaine d’intervalle pouvant être renouvelées en cas de non réponse ou de réponse insuffisante à la semaine 12),
  • de la survenue de récidives avec l’acide 5-aminolévulinique (2,9 % et 6,7 % des lésions, respectivement à 6 et 12 mois après la dernière PTD) comparable avec l’aminolévulinate de méthyle (4,3 % et 8,2 % des lésions, respectivement à 6 et 12 mois après la dernière PTD),
  • du profil de tolérance similaire à celui de l’aminolévulinate de méthyle, comportant principalement des réactions locales de type irritation, érythème ou des douleurs,

la Commission considère que AMELUZ (acide 5-aminolévulinique) 78 mg/g, gel, n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à METVIXIA (aminolévulinate de méthyle) dans le traitement du carcinome basocellulaire superficiel de l’adulte ne se prêtant pas à la chirurgie en raison d'une éventuelle morbidité liée au traitement et/ou d'un résultat esthétique peu satisfaisant.


Nous contacter

Évaluation des médicaments