Dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes immunodéprimées (hors PVVIH) - Note de cadrage

Les personnes immunodéprimées (infectées par le VIH, sous traitement immunosuppresseur, greffées ou ayant une immunodépression constitutionnelle), bien que présentant un risque majoré de cancer du col de l’utérus nécessitant un suivi particulier, sont incluses dans le programme national du dépistage organisé (PNDO) du cancer du col de l’utérus (CCU), au même titre que la population générale.

Des recommandations de bonnes pratiques ont été formulées en juin 2024 par l’ANRS|MIE et le conseil national du SIDA et des hépatites virales (CNS) pour le dépistage du CCU des personnes vivant avec le VIH (PVVIH)[1].

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a saisi la HAS afin d’émettre des recommandations pour le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus pour les personnes immunodéprimées, hors PVVIH. Il s’agira d’évaluer si les caractéristiques du cancer du col de l’utérus différent entre les PVVIH et les différentes catégories d’immunodéprimées et le cas échéant si ces différences justifient une modification de l’âge d’initiation, de l’âge de fin et de la fréquence du dépistage organisé du CCU, par rapport aux recommandations chez les PVVIH.

[1] recommandation de dépistage et prise en charge des cancers chez les personnes vivant avec le VIH - ANRS-MIE, CNS