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Extension d'indication

Extension d'indication.

 

L'essentiel

Avis favorable au remboursement dans les indications :

IMFINZI (durvalumab) : « IMFINZI en association au carboplatine et au paclitaxel est indiqué en première ligne de traitement des patientes adultes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé ou récurrent qui sont candidates à un traitement systémique, suivi d’un traitement par IMFINZI en association à l’olaparib dans le cancer de l’endomètre qui ne présente pas de déficience du système MMR (pMMR). »

LYNPARZA (olaparib) : « LYNPARZA est indiqué en association au durvalumab pour le traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé ou récurrent qui présente une tumeur sans déficience du système MMR (pMMR), et dont la maladie n’a pas progressé durant la première ligne de traitement avec le durvalumab en association avec carboplatine et paclitaxel. »

 

Quel progrès ?

Un progrès thérapeutique dans la stratégie de prise en charge.

 

Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?

Jusqu’à la prise en compte des résultats des études RUBY (dostarlimab) et DUO-E (durvalumab), la stratégie thérapeutique du traitement du cancer de l’endomètre avancé nouvellement diagnostiqué ou récurrent sans déficience du système de réparation des mésappariements des bases (pMMR)/une instabilité microsatellitaire élevée (MSS) et candidates à un traitement systémique reposait sur une chimiothérapie à base de paclitaxel et carboplatine2, 5, 8.

Dans l’indication susmentionnée, IMFINZI (durvalumab) en association avec le carboplatine et le paclitaxel en phase d’induction, suivi par un traitement d’entretien par IMFINZI (durvalumab) en association à LYNPARZA (olaparib) est un traitement de première ligne.


Clinical Benefit

Substantial

Le service médical rendu par IMFINZI (durvalumab), solution à diluer pour perfusion, et LYNPARZA (olaparib), comprimé pelliculé, est important dans les indications de l’AMM.


Clinical Added Value

minor

Compte tenu :

  • de la démonstration d’une supériorité dans l’étude de phase III DUO-E du durvalumab en association à la chimiothérapie à base de paclitaxel + carboplatine en phase d’induction, suivi par un traitement d’entretien par durvalumab en association à l’olaparib, en termes de survie sans progression radiologique dans la population ITT un HR = 0,55, (IC95% = [0,43 ; 0,69]), p < 0,0001. La médiane de survie sans progression a été de 15,1 mois, (IC95% = [12,6 ; 20,17]) dans le groupe durvalumab + olaparib versus 9,6 mois, (IC95% = [9,0 ; 9,9]) dans le groupe contrôle, soit une différence absolue de 5,5 mois ;

et malgré :

  • l’absence de démonstration d’une supériorité du durvalumab en association à la chimiothérapie à base de paclitaxel + carboplatine en phase d’induction, suivi par un traitement d’entretien par durvalumab en association à l’olaparib, en termes de survie globale, dans la population ITT (comprenant 80 % de patientes pMMR/MSS) évaluée au travers d’une analyse intermédiaire ;
  • l’absence d’analyse de la survie globale spécifiquement prévue dans le protocole pour le sous-groupe de patientes pMMR/MSS dans l’étude DUO-E ;
  • l’absence, à ce jour, de données comparatives robustes justifiant l’apport thérapeutique de l’olaparib en phase d’entretien et en association au durvalumab après une phase d’induction par une chimiothérapie à base de carboplatine + paclitaxel en association au durvalumab ;
  • les données soumises issues d’une comparaison indirecte entre l’étude RUBY (étude pivotal de JEMPERLI (dostarlimab)) et l’étude DUO-E (étude pivotal de l’association IMFINZI (durvalumab) et LYNPARZA (olaparib)) ne permettent pas de mieux positionner cette séquence de traitements par rapport au dostarlimab (JEMPERLI) en association à la chimiothérapie suivi par dostarlimab en monothérapie, du fait de faiblesses méthodologiques rendant difficile l’interprétation des résultats ;
  • un profil de tolérance notamment marqué par des EI de grade 3 ou 4 de type hématologiques, digestifs, survenue de syncopes rapportés chez 2/3 des patientes du groupe C (durvalumab + olaparib) ;
  • l’absence de conclusion formelle pouvant être tirée sur la qualité de vie (critère exploratoire) ;

la Commission considère qu’IMFINZI (durvalumab), solution à diluer pour perfusion, et LYNPARZA (olaparib), comprimé pelliculé, apportent une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) par rapport à l’association de carboplatine et paclitaxel dans le traitement des patients adultes atteintes d’un cancer de l’endomètre (CE) avancé nouvellement diagnostiqué ou récidivant, avec un statut tumoral pMMR/ MSS.


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