Label - Flash Sécurité Patient - « Neuroleptiques à action prolongée (NAP). Les NAP parfois ça dérape »
Contexte
Les neuroleptiques à action prolongés (NAP) regroupent différentes molécules présentant des schémas thérapeutiques et des durées d’actions très divers, par rapport aux autres traitements. Ainsi, leur rythme d’administration peut varier de toutes les 48h, à tous les 15 jours ou tous les mois, et il peut exister, par exemple, un schéma d’initiation incluant une ou plusieurs injections hebdomadaires suivie d’une injection mensuelle. Un certain nombre d’événements indésirables associés aux soins (EIAS) ont été signalés avec ces traitements pouvant entraîner des surdosages ou des sous-dosages, eux-mêmes à l’origine, entre autres, de recrudescence de symptômes psychiatriques ou d’hospitalisation.
Pour que cela ne se reproduise pas
Pour prévenir ces événements il est essentiel de :
- respecter les bonnes pratiques de prescription des NAP (connaissance de la date de dernière injection, circuit de dispensation …) ;
- mettre en œuvre la conciliation des traitements médicamenteux concernant les prescriptions de NAP ;
- respecter les bonnes pratiques de dispensation (date de dernière administration, rythme d’administration particulier …) ;
- respecter les bonnes pratiques d’administration (traçabilité des administrations, sensibilisation aux effets indésirables …) ;
- impliquer le patient et son entourage en les informant sur la surveillance des effets indésirables, ainsi que sur les signes de sous-dosage ou de surdosage.