A l’occasion de la journée internationale d’action pour la santé de la femme, mercredi 28 mai 2025, la HAS a fait le point sur ses dernières recommandations élaborées sur cet enjeu majeur. Avec une priorité : améliorer la prise en charge des femmes et mieux les accompagner tout au long de leur vie.
Outil d'amélioration des pratiques professionnelles
Face à l'augmentation de la mortalité infantile en France, et sachant que cette évolution préoccupante a des origines multifactorielles, la HAS a analysé 328 déclarations d’événements indésirables graves associés aux soins (EIGS) survenus spécifiquement chez les nouveau-nés et reçues entre le 1er mars 2017 et le 27 mai 2024. Le rapport identifie les causes de ces EIGS et en tire des enseignements conduisant à formuler dix préconisations. Il a pour objectif d’éclairer sur les circonstances des accidents déclarés, d’orienter les actions des pouvoirs publics et des acteurs de la périnatalité, et ainsi de consolider le niveau de sécurité des prises en charge périnatales en France.
LaHAS, en collaboration avec la Société de pathologie infectieuse delangue française (SPILF) et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), a actualisé sa fiche concernant le traitement symptomatique de la douleur, et de la fièvre si mal tolérée, en cas d'otite moyenne aiguë purulente de l'enfant.
Le recueil du point de vue (expérience et satisfaction) des personnes accompagnées est la première des bientraitances. La HAS a ainsi élaboré un document visant à fournir les repères scientifiques essentiels relatifs au recueil et la prise en compte effective du point de vue des personnes accompagnées en établissements et services sociaux et médico-sociaux. Ce document est le socle scientifique du programme de travail pluriannuel de la HAS intitulé « Soutenir les établissements et services sociaux et médico-sociaux dans le recueil du point de vue des personnes qu’ils accompagnent ».
Saisie par l'Union nationale des caisses d’Assurance maladie, la HAS a actualisé son évaluation de deux actes (recherche par test d’amplification génique de Mycoplasma genitalium d’une part, et des mutations de résistance de ce mycoplasme aux macrolides d’autre part) en vue de leur inscription sur la nomenclature des actes de biologie médicale, dans le contexte du diagnostic des infections génitales basses à type d’urétrite ou de cervicite. Cette actualisation concerne également la radiation d’un acte (recherche des mycoplasmes par culture).