TRUQAP (capivasertib) - Cancer du sein HER2-négatif
Nature de la demande
Primo-inscription
L'essentiel
Avis favorable au remboursement dans l’indication :
« TRUQAP est indiqué en association avec le fulvestrant dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, positif pour les récepteurs à œstrogènes (RE), HER2-négatif, présentant une ou plusieurs altérations PIK3CA/AKT1/PTEN à la suite d’une récidive ou d’une progression pendant ou après une hormonothérapie (voir rubrique 5.1 du RCP). Chez les femmes pré- ou périménopausées, TRUQAP et le fulvestrant doivent être associés avec un agoniste de l’hormone de libération de la lutéinostimuline (LHRH). Pour les hommes, l’administration d’un agoniste de la LHRH selon les pratiques cliniques courantes devra être considérée. »
Quel progrès ?
Pas de progrès de TRUQAP (capivasertib) en association avec le fulvestrant par rapport au fulvestrant seul dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, positif pour les récepteurs à œstrogènes (RE), HER2-négatif, présentant une ou plusieurs altérations PIK3CA/AKT1/PTEN à la suite d’une récidive ou d’une progression pendant ou après une hormonothérapie.
Quelle place dans la stratégie thérapeutique ?
TRUQAP (capivasertib) en association au fulvestrant est une option de traitement chez les patients adultes atteints d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, positif pour les récepteurs à œstrogènes (RE), HER2-négatif, présentant une ou plusieurs altéra-tions PIK3CA/AKT1/PTEN à la suite d’une récidive ou d’une progression pendant ou après une hormonothérapie.
Du fait de l’absence de données comparatives, la place de TRUQAP (capi-vasertib) vis-à-vis des autres alternatives thérapeutiques non incluses dans l’étude CAPItello-291 (notamment vis-à-vis de l’association everolimus + exemestane ou la chimiothérapie) ne peut pas être précisée.
Dans l’étude CAPItello-291, tous les patients avaient reçu une hormonothérapie antérieure (100 % un traitement à base d’inhibiteur d’aromatase et 44,1 % du tamoxifène) et environ un tiers des patients (30%) de l’étude CAPItello-291 n’ont pas reçu de traitement par inhibiteur de CDK4/6, alors même que ce traitement était disponible à la date d’inclusion de l’étude (2020).
La Commission souligne que dans cette étude les patients avec un diabète de type 1 ou 2 nécessitant un traitement à base d’insuline et/ou une hémoglobine glyquée (HbA1c) ≥ 8,0% (63,9 mmol/mol) ont été exclues. Le plan de gestion de risque retient comme risques importants identifiés l’hyperglycémie qui nécessite des investigations supplémentaires (études PASS et PAES cf. rubrique 3.5 programme d’études).
Service Médical Rendu (SMR)
Faible |
Le service médical rendu par TRUQAP 160 mg et 200 mg (capivasertib), comprimés pelliculés, en association au fulvestrant, est faible dans l’indication de l’AMM. |
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
V (absence) |
Compte tenu :
la Commission considère que TRUQAP 160 mg et 200 mg (capivasertib), comprimés pelliculés, en association avec le fulvestrant, n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport au fulvestrant seul dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du sein localement avancé ou métastatique, positif pour les récepteurs à œstrogènes (RE), HER2-négatif, présentant une ou plusieurs altérations PIK3CA/AKT1/PTEN à la suite d’une récidive ou d’une progression pendant ou après une hormonothérapie. |