Label – Diagnostic et bilan pré-thérapeutique de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme - Note de cadrage

Recommandation de bonne pratique - Mis en ligne le 01 déc. 2025

Contexte

L’Association Française d’Urologie (AFU) et le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) ont sollicité la HAS pour l’élaboration d’une recommandation de bonne pratique sur le diagnostic et le bilan pré-thérapeutique de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme adulte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la labellisation par la HAS d’une recommandation de bonne pratique.

L’incontinence urinaire est définie comme une perte involontaire d’urines, associée à une plainte/gêne de la patiente. En France, plus de 5 millions de femmes sont concernées dont 1,5 million déclarent des fuites quotidiennes.

L’incontinence urinaire a un impact réel sur la qualité de vie, les interactions sociales et l’image de soi. La sous-déclaration des symptômes peut engendrer un retard au dépistage et à la prise en charge.

Objectifs

  • Mettre à disposition des professionnels et des usagers des recommandations actualisées sur le diagnostic et le bilan pré-thérapeutique de l’incontinence urinaire non neurologique de la femme ;
  • Identifier les questions qui restent du domaine de la recherche clinique ;
  • Créer une « fiche d’information patiente » concernant la « maladie » et son diagnostic.

Cibles

La cible principale est représentée par les professionnels de santé directement impliqués dans le diagnostic et le bilan pré-thérapeutique : médecins généralistes, urologues, gynécologues obstétriciens, gynécologues médicaux et sages-femmes, masso-kinésithérapeutes, médecins spécialistes en médecine physique et de réadaptation, gériatres, radiologues.

Ces recommandations s’adressent plus largement à tous les professionnels médicaux susceptibles de dépister une incontinence urinaire (notamment ceux en lien avec la pratique de l’activité physique, pneumologues, rhumatologues et infirmières de pratique avancée …).

Ces recommandations concernent les femmes qui se plaignent d’une incontinence urinaire et leurs aidants.

 


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