Quelle place pour le candésartan (Atacand®, Kenzen®) dans l'insuffisance cardiaque ?

Document actualisé en décembre 2006
Evaluation des technologies de santé - Mis en ligne le 01 mars 2006 - Mis à jour le 21 janv. 2013

Un traitement de deuxième intention de l'insuffisance cardiaque.

Le candésartan est le premier antagoniste des récepteurs AT1 de l’angiotensine II (ARA II ou sartans) indiqué dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque (IC) systolique. Son emploi dans cette indication est toutefois limité à deux situations : il peut remplacer les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) lorsqu’ils sont mal tolérés, ou leur être associé chez une partie des patients qui restent symptomatiques en dépit d’un traitement médical optimal.

 

 Place dans la stratégie thérapeutique :

Le candésartan est indiqué dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe II à III NYHA avec dysfonction systolique ventriculaire gauche (fraction d’éjection du VG ≤ 40 %), dans deux situations seulement : 
- en cas d'intolérance aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), l'amélioration du service médical rendu est importante (ASMR de niveau II). 
- en association à un IEC, chez les patients qui restent symptomatiques en dépit d'un traitement médical optimal (IEC et bêtabloquant aux doses maximales tolérées), l'amélioration du service médical rendu est modérée (ASMR de niveau III).  

 

Autres caractéristiques à retenir :

Une triple association à éviter.

La triple association candésartan - IEC - diurétique hyperkaliémiant (spironolactone ou éplérénone) est fortement déconseillée en raison du risque important d’hyperkaliémie.

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